mardi 29 janvier 2013
dimanche 27 janvier 2013
Un ange est passé 1 avril 2010
Un
ange est passé
Une petite âme
Juste quelques jours
Pour nous dire quoi ?
Un petit ange est passé
Il ne venait pas du ciel
Elle ne venait pas de là haut
Une petite âme a traversé
Notre temps, notre vie
Comme ça
Sans bruit
Comme un souffle venu de nulle part
Dans la douleur
Dans la souffrance
Un petit ange est passé nous voir
Une petite âme a frappé à notre porte
Pour nous dire quoi ?
Tu le sais toi
Tu le sais toi qui l’a fait venir
Tu le sauras
Tu le comprendras
Au fond de toi
Il y a la réponse
Une petite âme
Juste quelques jours
Pour nous dire quoi ?
Un petit ange est passé
Il ne venait pas du ciel
Elle ne venait pas de là haut
Une petite âme a traversé
Notre temps, notre vie
Comme ça
Sans bruit
Comme un souffle venu de nulle part
Dans la douleur
Dans la souffrance
Un petit ange est passé nous voir
Une petite âme a frappé à notre porte
Pour nous dire quoi ?
Tu le sais toi
Tu le sais toi qui l’a fait venir
Tu le sauras
Tu le comprendras
Au fond de toi
Il y a la réponse
Triste mardi 30 mars 2010
Ils
t’ont fait croire
Que c’était la vie
Tout ce temps dans la machine
Branchée comme un robot
Ils t’ont fait croire
que c’était possible
Que ça valait le risque
Et tu as dis chiche, allons-y
Ils ne savent rien
De ce qu’est la vie
D’une fille de 20 ans
Avec 1 enfant handicapé
Rien de la douleur
D’une fille de 20 ans
Qui doit enterrer son bébé
Ils veulent juste réussir
Leur performance technologique
Leur prouesse médicale
Faire naître à tous prix
Faire naître à TOUS prix
Et tenir leurs statistiques
Ils veulent juste prouver
Qu’ils sont capables
Sans se demander
Ce qui se passera pour toi
Après
Aujourd’hui ta petite est partie
Elle n’a rien compris
Juste souffert pour rien
Comme toi
Juste souffert pour rien
Comme toi
Pour rien, pour satisfaire
L’égo de quelques médecins
Aujourd’hui il te faut porter ce deuil
Aujourd’hui je suis en colère
Comme au moment de cette naissance forcée
Trop tôt, beaucoup trop tôt
Aujourd’hui
Ma fille
Ton père
N’est pas fier
De ce monde pourri…
Aujourd'hui je suis triste et je pleure
Pour toi
Pour cet enfant qui ne sera pas
Aujourd'hui j'ai juste envie de te dire
Que je t'aime
Que c’était la vie
Tout ce temps dans la machine
Branchée comme un robot
Ils t’ont fait croire
que c’était possible
Que ça valait le risque
Et tu as dis chiche, allons-y
Ils ne savent rien
De ce qu’est la vie
D’une fille de 20 ans
Avec 1 enfant handicapé
Rien de la douleur
D’une fille de 20 ans
Qui doit enterrer son bébé
Ils veulent juste réussir
Leur performance technologique
Leur prouesse médicale
Faire naître à tous prix
Faire naître à TOUS prix
Et tenir leurs statistiques
Ils veulent juste prouver
Qu’ils sont capables
Sans se demander
Ce qui se passera pour toi
Après
Aujourd’hui ta petite est partie
Elle n’a rien compris
Juste souffert pour rien
Comme toi
Juste souffert pour rien
Comme toi
Pour rien, pour satisfaire
L’égo de quelques médecins
Aujourd’hui il te faut porter ce deuil
Aujourd’hui je suis en colère
Comme au moment de cette naissance forcée
Trop tôt, beaucoup trop tôt
Aujourd’hui
Ma fille
Ton père
N’est pas fier
De ce monde pourri…
Aujourd'hui je suis triste et je pleure
Pour toi
Pour cet enfant qui ne sera pas
Aujourd'hui j'ai juste envie de te dire
Que je t'aime
Phone box
Dans la buée, sur la vitre
Mes doigts traces des élytres
Tes paroles dans la nuit
Allument mes cigarettes
Les bagnoles font du bruit
Tu dis que tu regrettes
Personne, non personne
Ne doit souffrir
Et mes joues piquent ta peau
Comme le sel de l'eau
Demain, demain, faut se lever tôt
Tu cherches dans ton passé
Le futur à effacer.
J'écoute tes souvenirs
Couler sur ton sourire.
Et moi, je donne des ailes
Aux vitres embuées
De tes larmes le sel
Je voudrais n'avoir jamais goûté
A mon oreille ta voix collée
A ton oreille ma voix collée
In the phone box
mercredi 23 janvier 2013
Je clame après la tempête : Reviens !
Je cherche dans les reliefs
De nos prises de bec
Leurs motifs et griefs.
On fait avec
Ces coups de griffes
Dont les raisons échappent
A la raison. Récifs
Écueils, brisants qui sapent
La coque frêle
De notre bel
Amour
Je clame après la tempête :
reviens !
Épique sieste
Ballottée
dans ton hamac il t'a réveillée,
Pic
épeiche, pique le bois dans le pommier.
Tu
as suivi son ballet autour de la branche,
Tête
en bas, pique le bois, même le dimanche.
L'écorce
sèche chutait sous ses coups de bec.
Tu
somnoles, piques du nez, dans l'air venteux.
Comme frottant les cordes d'un chantant rebec,
Tes
hanches firent murmurer la toile bleue
Et
blanche de ton esquif, coque perchée.
Vertical, ne frappant plus, pic s'est dépêché
De
quitter le pommier aux vers dont il raffole.
Bercée dans ta somnolence par un vent mol,
Piques
du nez. Lui, pique le bois chez le voisin.
Épique sieste suspendue, tu dors enfin.
lundi 21 janvier 2013
Veillée
Regarder la nuit dans le blanc des feux
de croisement insomniaques
et se dire qu'elle est blanche
Aussi blanche qu'une toile avant le
pinceau.
dimanche 20 janvier 2013
Rejouer
Il
a pris le train
comme tous les matins,
ses rêves abandonnés
au fond de son placard.
La journée sera longue,
travailler plus pour gagner quoi ?
Ca fait longtemps qu'elle est à l'ombre de son passé
Mariage, boulot, faut assurer
Et tous les jours ce foutu train
Le soir une fois rentré
pas de bruits y'a les voisins
la télé gueule mais ça,
ça dérange pas
Ce soir c'est sûr elle reverra la lumière
Il a pris le train
comme tous les soirs
Violence des silences
les regards hagards qui tuent
La journée a été longue
et les enfants crient
Il se l'est promis il la joue ce soir
Il a coupé la télé
et les gamins se sont assis devant lui
Il a posé ses doigts sur le manche
et ses rêves se sont mis à sonner
Demain c'est sûr il remet ça
comme tous les matins,
ses rêves abandonnés
au fond de son placard.
La journée sera longue,
travailler plus pour gagner quoi ?
Ca fait longtemps qu'elle est à l'ombre de son passé
Mariage, boulot, faut assurer
Et tous les jours ce foutu train
Le soir une fois rentré
pas de bruits y'a les voisins
la télé gueule mais ça,
ça dérange pas
Ce soir c'est sûr elle reverra la lumière
Il a pris le train
comme tous les soirs
Violence des silences
les regards hagards qui tuent
La journée a été longue
et les enfants crient
Il se l'est promis il la joue ce soir
Il a coupé la télé
et les gamins se sont assis devant lui
Il a posé ses doigts sur le manche
et ses rêves se sont mis à sonner
Demain c'est sûr il remet ça
Comme au premier silence
Tu sais tout de moi
jusque dans mes silences
Il
en aura fallu du temps
Pour
apprendre à ne pas se connaître
Je
t'aime comme au premier silence
Aux
premières larmes sous ma langue
Et
si sous mes mains ton corps tangue
encore,
c'est toujours toi qui danse
C'est
toujours toi qui danse
Je
n'ai plus qu'à
rien
recommencer
Juste
me laisser glisser entre tes doigts
On
s'est perdus cent fois, cent fois
On
s'est conquis, autant de guerres
gagnées
contre le temps et sa loi
Sans
stratégie, sans Dieu ni prière
Tu
as porté nos vies
Juste
notre désir
de
l'un et notre envie de l'autre
Chaque
souvenir se dessine sur ta peau
vendredi 18 janvier 2013
jeudi 17 janvier 2013
Souvent
Je me souviens souvent
D'où vient le vent
Jamais où il va.
Dans tes cheveux
Au fond de la cour
Sous la porte....
J'en sais rien
Je me souviens souvent
Quand tu t'en vas
Jamais où
J'invente des endroits
D'Anvers à Détroit
Où je ne vais pas.
Et tu reviens.
Je me souviens souvent
Quand ça va pas
Jamais pourquoi.
A l'envers à l'endroit
Je me fait avoir
Va savoir
Si j'en reviendrais.
Je me souviens d'avant
J'en ai le droit.
Chemin faisant
J'oublie demain.
Où va le vent
Ne m'importe plus.
Je vais droit devant
La troisième personne
La troisième personne
c'était elle
La troisième personne
s'est éteinte
c'est ainsi
C'était un dos
aussi
C'était deux seins
Une bouche des cils
Des fesses un ventre
des hanches
La troisième personne
c'était toi
La troisième personne
Après tu,
C'était elle
Et pourtant toi
C'était deux pieds
deux doigts sur la joue
deux mains
deux cuisses au-dessus
des genoux
La troisième personne
C'était elle
C'est certain
c'était toi
Deux yeux
et dans le dos
les ailes du désir
il suffit de le dire
A la troisième personne
tu t'en vas
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