vendredi 31 mars 2017
jeudi 30 mars 2017
jeudi 23 mars 2017
mardi 21 mars 2017
Par la fenêtre
Par le cadre de la fenêtre,
strié de branches mouvantes,
Je vois les bruits de la rue
Le sureau souple ondule
et balaie l'espace des vantaux
que les meneaux découpent à angles droits
J'ai des projets
Ils se dessinent dans cet espace réduit
Je les construits chaque jour
le regard accroché à quelque bourgeon
quelque feuille dansante
perdu dans le rideau de feuillage
Il me suffit de tourner la tête
Détourner le regard de tout le reste
tout le laid
le superflus que je génère moi même
ou que l'on m'impose
Je prends le temps
Le temps s'accroche à moi
Construire c'est apprendre de tout
strié de branches mouvantes,
Je vois les bruits de la rue
Le sureau souple ondule
et balaie l'espace des vantaux
que les meneaux découpent à angles droits
J'ai des projets
Ils se dessinent dans cet espace réduit
Je les construits chaque jour
le regard accroché à quelque bourgeon
quelque feuille dansante
perdu dans le rideau de feuillage
Il me suffit de tourner la tête
Détourner le regard de tout le reste
tout le laid
le superflus que je génère moi même
ou que l'on m'impose
Je prends le temps
Le temps s'accroche à moi
Construire c'est apprendre de tout
dimanche 19 mars 2017
Embellir
Le plus triste, la chose la plus triste, c'est de ne pas penser, ne pas donner vie à ce que notre esprit est capable de produire de beau, car on - je - ne pense que pour embellir.
Je me fous de savoir si ce que je dis là est une quelconque vérité, c'est ce que je pense, c'est ce que je crée pour rendre belle ma vie. C'est ma poésie. C'est la poésie.
Je me fous de savoir si ce que je dis là est une quelconque vérité, c'est ce que je pense, c'est ce que je crée pour rendre belle ma vie. C'est ma poésie. C'est la poésie.
vendredi 10 mars 2017
jeudi 9 mars 2017
Mes mains
Mes mains te maintiennent
Si tu glisses sur l'herbe mouillée
je te les donne pour danser
peindre et dormir
Mes mains solistes
sur les touches de ton corps
Mes mains solides
Pour te serrer encore
Si tu glisses sur l'herbe mouillée
je te les donne pour danser
peindre et dormir
Mes mains solistes
sur les touches de ton corps
Mes mains solides
Pour te serrer encore
mercredi 8 mars 2017
Tant de mondes
Je ne ferai pas le tour du monde
Mais j'en ai parcouru tant.
Toutes ces contrées, si proches,
traversées pour aller au boulot.
Tout sauf touriste.
Milliers d'heures au volant.
Toutes ces vies entrevues
derrière des pare-brise, des vitres, aux feux rouges,
sur les aires de repos ;
Visages, bras, mains, dans les vitres ouvertes ;
Et celui-là qui marche comme pour aller nulle part.
trottoirs, places, abris bus,
Vies de villages traversés,
Mondes éphémères.
J'ai longé tant de prés, de champs, de forêts,
tant de fois,
si souvent les mêmes, géographiquement,
si changeants pourtant, chaque matin différents,
chaque soir une nouvelle lumière,
autant de nouvelles contrées.
Et ces hardes,
ces vols,
ces troupeaux aux rythmes lents,
ces renards fugaces, effrayés,
qui apparaissent,
surgissent,
s'enfuient,
donnant une nouvelle perspective,
une autre vie, nouvelle,
à ces lieux aux tracés cartographiques pourtant figés, toujours identiques.
J'ai parcouru tant de mondes
lundi 6 mars 2017
Le bruit des mots
La vie
Sans projets
Sans plans tirés sur la comète
Sans prospectives
Sans stratégie
Sans calculs
Enfin
La vie vécue
Entre deux fenêtres et trois murs
quelque drap
des étagères, une table
un quelconque ustensile scripteur
La vie-recherche sans autre but
que celui d'apprendre du bruit de la lumière sur mes pensées
Une vie Vermeer
Sans réponses
Quel bruit font les mots qu'on ne dit pas ?
Le grand ménage
Bientôt
tu viendras essuyer
Les
miettes de vie qu'il me reste
Sur
la toile cirée du temps,
Bonne
ménagère que tu es.
vendredi 3 mars 2017
mercredi 1 mars 2017
Inscription à :
Articles (Atom)