dimanche 20 juillet 2014

Ballade estivale matinale

J'aime me perdre dans les rues
Absorbé par un dos nu

Une odeur de fournil
Rue des 3 conils

Un short trop court
Appel à partir au long cour
Dans les étendues vertes d'un parc

Guidé par le juron d'un artisan

Trompé par le nom d'une impasse qui n'en finit pas

Me perdre à pas lents
Dans un matin aux relents
de jamais vu

Lire un papillon
Suivre un pictogramme
Sur le mat d'une peau
que la lumière matinale
fait frissonner

Tel Hansel sans Gretel
Accroché à la bretelle en dentelle
D'un soutien gorge indiscret
Découvrir une place
A peine réveillée

déjà bruissante