Sans adrénaline
La vie serait vaine
Vide autant
qu'une veine exsangue
Les yeux dans l'eau de mer
nous pleurons des rivières
Pour noyer nos vagues
à l'âme
Les mains dans les ronces
nous cueillons les orties
Pour brûler nos plaies
ouvertes
Les bras embrassant le feu
d'une Saint-Jean nocturne
Nous chassons nos peurs
sorcières
Les pieds aux clous accrochés
nous fuyons les chemins
Pour nous enivrer avec
des loups
Les dents plantées dans l'espoir
d'une nuit charnelle
Nous dormons aux pieds
des rêves
Les doigts noués sur la gorge
nous serrons nous serrons
nous serrons
Nous serons vivants avant de nous rendre
Nous serons vivants avant de nous rendre
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