La vie ne résulte
pas de la somme des minutes,
Seules les
essentielles marquent les souvenirs.
Je me souviens de
tes doigts fouillant mes cheveux hirsutes
Du chant des arbres
qui savait me démunir.
Oubliées, les
probables sonneries de téléphone
Déchirant nos
silences. Perdues les tronçonneuses
transfixant les
troncs ventripotents devenus aphones.
Je me souviens de ce
qui rend la vie heureuse.
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