mercredi 13 février 2013

Le port à l'arrêt


Comme un troupeau de montagne le port,
hérissé de mats dénudés
cliquetants de leurs longues élingues ballantes,
Étale sa nonchalance.
Sans marin, sans vent, un port ça rumine.
A la hune, les mouettes squattent.
A la deux, les vergues tanguent.
La brume dessine des flancs de coteaux sur la mer endormie.

4 commentaires:

  1. Merci pour cette poésie ! Bien écrit. :)

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  2. J'aime bien, nous sommes toujours les spectateurs de tes poèmes !
    Et je me permets : A la trois tes yeux ont bien observé ! nous sommes prêts à entendre la musique du vent sur les mats !

    Merci Yves

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    1. Merci pour ton regard Morgane.
      A la quatre, je dirai ce poème en musique...

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