Comme un troupeau de montagne le port,
hérissé de mats dénudés
cliquetants de leurs longues élingues
ballantes,
Étale sa nonchalance.
Sans marin, sans vent, un port ça
rumine.
A la hune, les mouettes squattent.
A la deux, les vergues tanguent.
La brume dessine des flancs de coteaux
sur la mer endormie.
Merci pour cette poésie ! Bien écrit. :)
RépondreSupprimerMerci Fabien.
SupprimerJ'aime bien, nous sommes toujours les spectateurs de tes poèmes !
RépondreSupprimerEt je me permets : A la trois tes yeux ont bien observé ! nous sommes prêts à entendre la musique du vent sur les mats !
Merci Yves
Merci pour ton regard Morgane.
SupprimerA la quatre, je dirai ce poème en musique...